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Balade Quevillaise 2 – Parcours 5

Les franges de la ville

Etape J

Aux portes de la ville…

Au débouché du mail piéton, au terminus Georges Braque et en limite de ville, se trouve la forêt du Chêne à Leu. Elle s’étend sur 36 hectares et compte une vingtaine d’essences différentes : bouleaux, chênes et pins offrant un cadre de forêt urbaine aux promeneurs ainsi qu’aux sportifs.

Autrefois, la rive gauche était une grande réserve de chasse appartenant aux ducs de Normandie. Sous le règne de Rollon, à l’emplacement de Grand-Quevilly, la forêt est défrichée. Au début du XIXè siècle, des parcelles boisées sont vendues afin d’augmenter la surface de terres agricoles. Ces mêmes parcelles seront achetées par la municipalité et par des propriétaires privés au siècle dernier pour accueillir la ville moderne que l’on connait aujourd’hui.

  • Le terminus Georges Braque

Mis en circulation dans l’agglomération de Rouen en 1994, le métro permet de raccorder Grand-Quevilly au centre-ville de Rouen en 20 minutes. La proximité du terminus avec la Sud 3 et la présence d’un grand parking-relais en fait également un point d’entrée de la Métropole.

Dès 1855, l’agglomération rouennaise se dotait de transports en commun, tractés par des chevaux ; on parle alors d’omnibus : « Les Rouennaises ». En 1876, les machines passent de la chaussée aux voies ferrées et adoptent la vapeur comme moyen de traction.

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Découvrez les étapes et les parcours de la Balade Quevillaise sur la carte interactive

Etape K

Le Val : enseignements et loisirs

Dans le val, on retrouve plusieurs équipements importants positionnés autour d’un large parking : le lycée Val De Seine, le centre de loisirs Léo Lagrange, la piscine et la grange du Grand Aulnay.

Le val, littéralement petite vallée, est un lieu à la géographie singulière qui reconnecte au grand paysage de la Seine : derrière le lycée et les cheminées des usines, en fond de perspective on découvre les falaises sur la rive droite de la Seine, qui elle reste invisible mais que l’on devine pourtant.

Le site accueillait encore dans les années 60, la cité 3 des Hauts-Fourneaux. Usine de métallurgie, mise en service en 1917, son développement entraine l’embauche d’une main d’œuvre croissante. Des ouvriers venus de loin sont logés par Les Hauts-Fourneaux. 8 cités ouvrières sont bâties autour de l’usine. Elle ferme en 1967 et les propriétés sont mises en vente.

A voir 

  • Lycée Val de Seine

Ouvert en 1969, le lycée a fait l’objet depuis les années 2000 de plusieurs gros chantiers de rénovation et d’extension. Depuis 2018, le lycée est chauffé grâce au réseau de chaleur Vésuve, alimenté par les déchets incinérés à l’unité de valorisation énergétique (UVE) par l’usine d’incinération VESTA située à Grand Quevilly en bord de Seine.

  • La grange du Grand Aulnay

Construite au XVIe siècle en bordure de Seine, elle stockait les céréales prélevées au titre de la dîme et en temps d’épidémies, elle abritait les malades. Elle est démontée en 1913 quand la ville rachète les terrains pour implanter les Hauts-Fourneaux de Rouen. La charpente est démontée pièce par pièce et remontée près de la forêt en 1976.

La troupe du théâtre des Deux Rives, du metteur en scène Alain Bézu, a occupé la grange du Grand Aulnay de 1974 à 1981, participant au rayonnement de Grand Quevilly. Le rapport bi-frontal, avec comédiens et public installés sur le même plan démocratise le théâtre, à l’époque perçu comme bourgeois. Cette troupe est à l’origine de la création du théâtre des Deux Rives à Rouen, inauguré en mai 1985.

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Le parcours présente des difficultés, en raison de la pente et du chemin sans enrobé à l’orée du bois Matisse.

Etape L

Quartier Matisse : bâtir aujourd’hui, densifier la ville

Livré en 2015, le quartier Matisse répond à une demande de logements en zone urbaine, dans une approche environnementale. Sur plus de 10 hectares, le quartier abrite 700 logements en mixant habitat collectif et maisons individuelles. Conformément aux normes de l’époque, les logements sont moins énergivores, certains produisent de l’électricité grâce à la présence de panneaux photovoltaïques positionnés sur les toits. Le quartier est situé sur d’anciennes terres agricoles.

L’ambiance urbaine tranche avec les autres quartiers. La colorimétrie des bâtiments y est différente. La forme des immeubles déployés en plots dégage des patios intérieurs accessibles à leurs seuls occupants, et ménage ainsi des vues entre les bâtiments.

Afin d’encourager les déplacements doux et réduire la vitesse des voitures, plusieurs aménagements successifs ont été engagés. La végétation déployée le long de noues et de fossés draine l’eau de pluie. Des cheminements permettent une connexion au bois Matisse et au square Toulouse Lautrec.

La Charte d’Aalborg (1994) impulse une nouvelle façon de concevoir la ville plus respectueuse de l’environnement. Dans cet esprit, en adéquation avec son temps et afin de compléter l’offre de logement, Grand-Quevilly s’agrandit dans une démarche plus durable.

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Le parcours présente des difficultés, en raison de la pente et du chemin sans enrobé à l’orée du bois Matisse.

Etape M

La plaine : espace en devenir

Cette plaine est l’un des derniers espaces à bâtir de la ville, et va être témoin de l’évolution urbaine du territoire communal. La fabrication de la ville agrège ainsi des constructions anciennes, des aménagements récents, des projets à venir. Sa structure s’équilibre entre logements, commerces, équipements, zone d’activité et espaces naturels.

  • Le bois Matisse

Créé au début des années 1970, il était à l’origine appelé parc Ness Ziona, en référence au jumelage avec cette ville israélienne qui possède également un jardin de Grand-Quevilly sur son territoire. Aujourd’hui nommé bois Matisse, ce parc se développe sur plus de dix hectares, entre la Sud 3 et le nouveau quartier d’habitation, à l’emplacement d’une ancienne carrière. Un arboretum d’une cinquantaine d’essences y côtoie quatre ruches et une pépinière pédagogique appelée la Spirale du Temps. Dans le cadre du développement et de la prise en compte de la biodiversité sur la Ville, un partenariat a été mené avec la Ligue de protection des oiseaux en 2019 pour réaliser un diagnostic faune et flore sur le parc de la roseraie et le bois Matisse. Ce dernier va recevoir, en septembre 2021, le label Refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux). A proximité, un bassin de rétention récupère les eaux de pluie. Il s’intègre aux trames bleues de la ville.

Le bois constitue un rempart visuel et sonore entre la ville et la Sud 3.

  • Prochainement

La plaine actuelle accueillera bientôt une extension du quartier Matisse composée essentiellement de logements individuels.

Fabriquer la ville – Entretien avec Roland Marut, élu à la Ville :

 


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