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Construit dans les années 1970, le quartier est essentiellement composé de maisons particulières. Il se caractérise à la fois par son bâti, la présence de la végétation, d’arbres, de haies végétales et d’une voierie généreuse, tout en offrant une place importante à la voiture. Ces éléments composent un paysage typique de la seconde moitié du XXe siècle que l’on qualifie rapidement « de lotissement ». Ici, on distingue un lotissement circulaire, avec une entrée et une sortie.
Sujet central de l’habitat depuis 1945, le lotissement représente une rupture forte par rapport aux grands ensembles. La promotion de cette forme d’habitat illustre la prise en compte des décideurs pour la préférence de la population pour l’habitat individuel. Aujourd’hui, le sujet des lotissements a dépassé celui de la maison individuelle pour toucher l’urbain, le lotissement traditionnel est devenu un morceau de ville.
Le quartier est typique des années 1970 dans la place qu’il donne à la voiture. On constate une multiplication de voies afin que chacun puisse avoir accès à son chez-soi ainsi que de nombreuses impasses.
Un cheminement piéton circule entre les maisons, dans un axe de circulation complémentaire à la voirie. L’allée principale relie ainsi le mail de Laatzen à l’Avenue Savorgnan de Brazza. Cette allée offre un réseau de circulation dédié aux modes doux, des espaces végétalisés généreux, accessibles pour les riverains par de petits portillons. L’allée serpente entre les parcelles et permet l’installation de poches arborées continues entre jardins privatifs et espaces publics.
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Situé à proximité de la forêt, le Clos du Père Jules est le dernier terrain bâti sur la commune. Ce projet immobilier, imaginé en plusieurs phases, comportera à terme 125 logements mixant privé, locatif social et accession maîtrisée.
La construction d’un nouveau lotissement à l’échelle de la commune s’inscrit dans une politique locale de l’habitat, permettant ainsi de répondre à l’idéal de la « maison individuelle avec son jardin ».
Dans un futur proche, une nouvelle phase de travaux viendra compléter le lotissement.
En urbanisme, le lotissement répond à un cahier des charges qui donne une cohérence à l’ensemble des constructions comme les matériaux utilisés, les couleurs, l’inclinaison des toits, l’orientation, les végétaux. C’est la raison pour laquelle, les maisons, bien que construites par des opérateurs différents, présentent une cohérence d’ensemble.
Jules Isidore Paul Launé est né le 28 octobre 1894 à Petit-Quevilly. Il est issu de la famille Grenet, dont une partie des terres fut expropriée pour l’expansion urbaine. Exploitant agricole, il mène une vie modeste sur la commune. Eleveur de vaches et de moutons, la densification de la ville aura raison de sa propriété et de sa roulotte situées sur l’actuel clos. Il termine sa vie discrètement.
Il existait un terrain d’aviation entre le Clos du Père Jules et l’actuel emplacement du Parc d’Exposition. Dès les balbutiements de l’aviation, la ville de Grand-Quevilly accueille des rassemblements, notamment aux Bruyères. Le pionnier brésilien Santos-Dumont y présente son aéroplane à moteur Antoinette en 1909. L’armée met à disposition des civils une partie du terrain militaire du Rouvray, y installe ce qui deviendra plus tard l’Aéroclub de Rouen-Normandie.
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