VIGILANCE ORANGE NEIGE-VERGLAS – Ce jeudi 21/11 et vendredi 22/11. Pour votre sécurité, limitez vos déplacements. Vitesse abaissée de 20km/h, chaussées glissantes, fermeture anticipée de certains lieux publics… La Ville a activé son plan neige et les équipes sont mobilisées pour des opérations de sablage et salage des routes et accès aux lieux publics. Plus d’informations : ici

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Balade Quevillaise – Parcours 1

Le Bourg

Etape 1 - Les usines et la Seine

Située entre fleuve et forêt, Grand Quevilly était autrefois un village rural composé de fermes, de prairies et d’un large plateau agricole établis sur les hauteurs. Avec la révolution industrielle et l’essor du port de Rouen, la commune idéalement localisée, s’est développée grâce à l’implantation de nombreuses usines. Très vite, Grand Quevilly connait une explosion démographique et économique : la commune accueille de nombreux travailleurs étrangers, qui viennent grossir le Bourg avec la construction de cités ouvrières qui déborde le Bourg historique.

Le foot dans le Bourg, par Jean-François Leclerc :

A voir

  • Le long de la rue Gustave Boutigny, on découvre l’école Jean Jaurès et le stade Delaune, construits à la fin des années 1930 dans un style art déco par l’architecte Emile Thomas. Vous remarquerez les lettrages sur les façades qui ornent les bâtiments avec subtilité.
  • Les rues Pierre Corneille et du 11 novembre. On observe quelques habitations de brique et de silex, typiques des cités ouvrières ainsi que d’anciennes fermes. Il faut imaginer les rues du Bourg autrefois animées par les nombreux cafés et échoppes, fourmillant d’ouvriers.
  • Le Cadran, à l’angle de la rue Pierre Corneille et la rue de l’Eglise est le dernier commerce de cette période encore actif aujourd’hui.

Plus loin

  • La Seine / les coteaux / le bac de Dieppedale

En suivant le Boulevard Pierre Brossolette en direction de la Seine, après les usines, le fleuve se révèle aux regards. Le bac de Dieppedalle, relie l’autre rive et offre un point de vue nouveau sur la ville et son impressionnant paysage industriel.

Ces berges, aujourd’hui difficilement accessibles au public, étaient le lieu de balades dominicales. On pouvait y observer les bateaux, pique-niquer et même se baigner.

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Découvrez les étapes et les parcours de la Balade Quevillaise sur la carte interactive

Etape 2 - La place Gabriel Peri

La place aujourd’hui devenue un parking, est bordée par le centre culturel Marx Dormoy et l’ancienne école Maire Curie. Construits dans les années 1930, ils sont les témoins d’une période de construction intense, portée par Tony Larue. Maire bâtisseur, il lance de grands travaux de construction et érige de nombreux équipements publics qui modernisent la ville et font progressivement du Bourg un centre administratif.

La vie dans le Bourg dans les années 30, par Anne Moyon :

A voir

  • Le centre culturel Marx Dormoy, conçu par les architectes Thomas et Verdure en 1937, occupe alors la fonction d’hôtel de ville. En prolongement de l’imposant édifice, est construit le Foyer Municipal. Tous deux en béton et brique, ils sont de style art déco. L’ensemble est complété par un beffroi qui renforce le caractère monumental du bâtiment.
  • Accolée au centre culturel Max Dormoy, l’école de fille Marie Curie est construite en 1931, elle accueille aujourd’hui des associations. A l’arrière de la place, on peut se détendre dans le parc Bouttard créé au même moment que la mairie, afin d’offrir un espace vert aux Quevillais.
  • Juste à côté se dresse le monument aux morts, dessiné par l’architecte Viviès en 1949.

Plus loin

  • En rejoignant la rue Sadi Carnot, on débouche sur les jardins familiaux. Ils ont été conçus au début du 20èmesiècle pour les ouvriers des industries afin qu’ils aient les moyens de subvenir à leurs besoins alimentaires. Ils sont aujourd’hui encore, exploités par les habitants de la ville.

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Etape 3 - La rue de la République

La rue de la République, située au centre du Bourg, a été pendant longtemps l’axe majeur de Grand Quevilly. C’est une des parties les plus anciennes de la ville, on retrouve des traces de son existence dès l’Antiquité. Elle correspond au tracé d’une ancienne voie romaine qui permettait de relier Brionne à Rouen. De nombreux commerces ont été érigés sur son parcours, mais aussi des écoles, des mairies et une prison. La rue a notamment permis de relier en son temps,  le château au centre-bourg.

La vie dans les cités ouvrières dans les années 30, par Anne Moyon :

A voir

  • Pendant plusieurs siècles, la vie de la commune s’est développée autour de l’église Saint-Pierre. Dès le Xème siècle un établissement religieux s’érige à cet emplacement.  C’est le plus vieux bâtiment encore existant de la ville. Les parties les plus anciennes datent du XVème siècle. A proximité on découvre un jardin clos, sur le modèle des jardins de curé.
  • Jusqu’à la fin du XIXème siècle l’école des garçons était dans le même bâtiment que la mairie. C’est en 1885 qu’est construite la première école, l’école Pasteur. Son architecture, assemblage de volumes et de lignes simples est caractéristique de son époque. L’utilisation de la brique et le travail géométrique des menuiseries lui donnent une apparence art déco.
  • Vestige d’un temps sans eau courante, où les habitants pouvaient se laver dans des bains publics, les bains-douches dessinés par l’architecte Viviès ont été ouverts en 1885. Le bâtiment rappelle la forme d’une villa au toit plat, recouverte de carreaux posés à la manière d’une mosaïque. Devenant de moins en moins utilisé, le bâtiment est fermé en 1987 et réhabilité en salle de réception.

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Le parcours présente des difficultés en raison de la pente.

Etape 4 - Panoramas

Le long de la rue des Martyrs, on prend de la hauteur : deux ambiances urbaines se côtoient, riches de leurs histoires et porteuses d’identités distinctes. Elle fait le lien entre l’ancien village et la nouvelle zone, appelée Grand Quevilly Extension, situés de part et d’autre de la Sud 3.

Poème Le Quevilly de nos Grand-Mères, interprété par Barbara Germain :

A voir

  • D’un côté le bourg historique, son clocher, ses maisons et petits collectifs. En arrière-plan les usines et ses cheminées et enfin en fond, les coteaux surplombant la Seine que l’on devine.
  • De l’autre côté, les Pics réhabilités par l’architecte Dominique Montassut émergent de la végétation et forment le skyline de la nouvelle ville, hauts, fiers comme des totems urbains.

Ces deux tableaux s’expliquent par l’histoire de la fabrication de la ville. A la fin de la 2nd Guerre Mondiale, la commune connait comme le reste de la France, une crise du logement, en raison de l’accroissement de sa population et des destructions causées par la guerre.  Afin de répondre au problème d’hébergement, Tony Larue maire de la ville, crée une « ville nouvelle » sur le plateau agricole. C’est le début de Grand Quevilly Extension.

A découvrir

N’hésitez pas à passer le seuil du cimetière monumental, où Tony Larue est inhumé. Vous découvrirez une vue plongeante sur le Bourg, où se mêle ville historique et paysage industriel.

 


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Le parcours présente des difficultés en raison de la pente.

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